Emilie et Virginia… nous sommes avant tout des sœurs jumelles, genevoises d’origine, qui avons fait nos études supérieures ensemble à l’Université de Neuchâtel, en biologie de terrain. La Nature, les animaux, et la sensibilisation à la problématique environnementale sont nos grandes passions. Mais également le contact avec le public et la transmission de notre énergie débordante au travers d’animations Nature, de festivals ou de randonnées guidées.
Ayant créé notre association de protection de la Nature NARIES, nous avons mis un pied dans le monde du volontariat en participant à de nombreux projets de suivis de populations animales sauvages. Mais la vie étant de qu’elle est, il a bien fallu trouver d’autres activités rémunérées. Nous avons donc ouvert notre école de cirque à Neuchâtel, sommes devenues remplaçantes en école secondaire à Genève et avons lancé, avec NARIES, un projet en collaboration avec les communes: des vadrouilles audio-guidées. Ce projet a pris de l’ampleur et est maintenant bien ancré dans le Grand Genève. L’esprit libre… d’autres idées ont pu alors germer dans nos têtes… et c’est là qu’est né le concept des ToV’éCo: des tonnelles végétalisées comestibles.
La première graine de ce projet a été la constatation que les places, sur lesquelles des animations publiques peuvent avoir lieu en été, sont des fours à ciel ouvert. Le béton multiplie la chaleur ressentie, le soleil tape sans obstacle sur les passants, l’air est irrespirable. Avec le réchauffement climatique, on ne peut nier les îlots de chaleur urbains. Leur implication va bien au-delà d’un environnement inhospitalier, puisqu’ils entraînent également un abandon des places publiques et un retrait individuel chez soi, devant un ventilateur.
Nous aimerions, avec le projet ToV’éCo, réduire les îlots de chaleur en créant des oasis de fraîcheur en zone urbaine. Ces oasis auraient comme avantage de fournir de l’ombre pour les promeneurs, grâce au feuillage de végétaux qui, en plus d’améliorer l’humeur des gens, pourraient égayer les papilles en étant comestibles. Nous espérons que ces tonnelles motiveront les habitants à se reconnecter entre eux, à réapprendre à vivre ensemble, entre voisins, et à redynamiser la vie de quartier, tout en fournissant de quoi grignoter.
En nous inscrivant au prix IDDEA, nous espérons améliorer nos connaissances en marketing qui, jusque là, n’étaient acquises que de manière autodidacte et potentiellement incomplète. En outre, cette plateforme pourrait être bénéfique pour NARIES et l’ensemble de notre travail, en mettant en avant le besoin de considérer l’environnement dans chacun des projets de notre société. Nous sommes d’ores et déjà satisfaites d’être arrivées à ce niveau dans le processus IDDEA et ne pouvons qu’espérer que les ToV’éCo pourront voir le jour grâce aux prix des lauréats finaux.
« Lorsque le dernier arbre aura été coupé, le dernier poisson pêché et la dernière rivière polluée, alors vous vous rendrez compte que l’argent ne se mange pas. » Proverbe amérindien (Alanis Obomsawin)