Je suis commissaire d’exposition en art contemporain, d’origine chinoise et aujourd’hui citoyenne suisse. J’habite et travaille à Genève depuis plus de dix ans. Diplômée en commissariat d’exposition de l’université Paris-Sorbonne, j’ai fondé et dirigé March Art, une association dédiée aux échanges artistiques et culturels entre la Suisse et la Chine.
Mon parcours s’inscrit dans la création, le dialogue interculturel et la transmission.
Parce que la gastronomie est une culture qui se mange.
Parce que l’alimentation est un langage universel qui réunit et communique les gens.
Fidèlement à mon métier de curatrice, la création d’un pot de sauce pimentée est pour moi un médium vivant, créatif et affectif — une forme de narration comestible qui peut trouver sa place sur une table de conversation, habiter une cuisine suisse ou migrée, et répondre à l’exigence de celles et ceux qui cherchent une alimentation saine, naturelle et écoresponsable.
L’idée est née autour de mes dîners entre amis. En Suisse, il manque de vraies sauces piquantes de qualité, pareil en France. Mes amis ont adoré mes recettes maison et ont commencé à en demander. C’est comme ça que SPICY LILI a vu le jour.
SPICY LILI est une sauce pimentée artisanale, mais aussi un outil de communication culturelle. Elle comble un vide sur le marché : une sauce piquante chinoise haut de gamme, minimaliste, élégante et prête à offrir. Notre projet relie gastronomie, découverte et expérimentation : des contenus culinaires et cours de chinois sont partagés via nos réseaux sociaux, et des ateliers de cuisine sont proposés aux membres dans notre studio. L’emballage marie esthétique calligraphique, design épuré et papier recyclable. En tant que femme migrante, je partage les étapes de ce projet pour inspirer d’autres entrepreneur·e·s. C’est cette vision culturelle, pédagogique et engagée qui donne tout son sens à SPICY LILI.
Avec SPICY LILI, je souhaite générer un impact à plusieurs niveaux :
SPICY LILI n’est pas seulement une sauce, c’est un outil de lien, de sens et de transformation.
Pour structurer mon projet entrepreneurial de manière concrète, bénéficier de ressources professionnelles, ainsi que d’une visibilité accrue. Je partage pleinement les valeurs sociales et durables du Prix IDDEA, ce qui m’a motivée à rejoindre cette aventure.
Qu’espérez-vous avoir réalisé d’ici la fin du programme ? Identifier des partenaires et des plateformes de collaboration, évaluer les besoins en financement de démarrage, et mieux comprendre les différents modèles de financement pour une mise en œuvre durable de mon projet.
On ne planifie pas l’avenir, on l’expérimente.