Découvrez les finalistes 2025 : ROAZ

10 septembre 2025 Finalistes

Yannick Krijnen, Alan Bérard et Matteo Solari sont les fondateurs de ROAZ, une marque haut de gamme de vêtements de course à pied, techniques et durables, produits localement.

Qui êtes-vous ?

Nous sommes trois entrepreneurs aux parcours complémentaires, unis par une passion commune pour la course à pied et une ambition claire : créer une marque de vêtements de running qui allie performance, technique, esthétique et production locale.

Yannick Krijnen est réalisateur de télévision, spécialisé dans la réalisation des grands événements de sports internationaux. Il a capté les plus belles images du sport mondial, notamment Athletissima, les coupes du monde de ski et les Jeux Olympiques. Coureur assidu, il est le moteur créatif de ROAZ.

Alan Bérard est dentiste de formation et entrepreneur confirmé. Il a fondé et dirige son propre cabinet avec rigueur. Sportif engagé, il place la discipline, l’endurance et la précision au coeur de tout ce qu’il entreprend, sur le terrain comme dans le projet ROAZ.

Matteo Solari est planificateur financier et spécialiste en financement hypothécaire, avec près de dix ans d’expérience. Ancien footballeur de haut niveau, aujourd’hui coureur passionné, il combine esprit de compétition, stratégie long terme et maîtrise des enjeux financiers pour accompagner ROAZ
vers une croissance solide et durable. Ensemble, nous voulons bâtir une marque qui casse les codes du running traditionnel : plus locale, plus sobre, plus engagée, et qui redonne du sens
à chaque foulée.

Pourquoi êtes-vous devenue entrepreneurs ?

Parce que nous voulions créer un projet aligné avec nos compétences, nos convictions et notre passion pour le sport.

L’entrepreneuriat, comme la course à pied, incarne pour nous une forme de liberté : pas de ligne droite imposée, mais un terrain à explorer, à construire, à apprivoiser.

ROAZ est née de cette impulsion commune : faire émerger une idée forte, avoir un impact tangible et redonner de la valeur au savoir-faire textile en Suisse.

C’est une aventure exigeante, mais inspirante, Un peu comme un marathon : elle se construit avec patience, rigueur et détermination.

Comment cette idée vous est-elle venue ?

ROAZ est née sur le terrain, dans la répétition des efforts, sous la pluie, sous la neige, au rythme des séries de fractionné. En tant que coureurs, nous avons souvent été déçus par les vêtements disponibles : parfois performants, mais produits à l’autre bout du monde, sans transparence ni cohérence avec nos valeurs.

A quel besoin répond votre projet ?

La course à pied est en plein essor. En 2024, plus de 500’000 personnes ont franchi la ligne d’arrivée d’une course en Suisse. Ce mouvement traduit une tendance de fond : les coureurs sont de plus en plus nombreux, plus exigeants, plus engagés, et cherchent des vêtements à la hauteur de leur pratique.

Pourtant, l’offre reste déséquilibrée. D’un côté, des marques internationales produisent massivement à bas coût, sans transparence ni lien avec ceux qui les portent. De l’autre, les rares alternatives locales manquent souvent de technicité, de cohérence ou d’identité forte.

Quel impact visez-vous grâce au projet ?

La Suisse est mondialement reconnue pour sa qualité, sa précision, son exigence. Et pourtant, il n’existe pas aujourd’hui de marque de vêtements de course à pied haut de gamme conçue et produite localement.

Avec ROAZ, nous voulons changer cela. Prouver qu’on peut fabriquer ici, en Suisse, des vêtements de sport techniques et durables. Valoriser les savoir-faire locaux, créer de l’emploi qualifié à Genève et reconstruire une chaîne textile plus transparente, plus responsable

Mais au-delà du produit, ce qu’on cherche à construire, c’est une marque qui inspire. Une marque qui incarne l’élégance dans l’effort, la rigueur dans la geste et la fierté de porter un vêtement qui a du sens.

Pourquoi vous êtes-vous inscrits au Prix IDDEA ?

Nous nous sommes inscrits au Prix IDDEA pour structurer notre projet, le confronter à des regards extérieurs et l’ancrer durablement dans la réalité économique locale.

Ce programme est pour nous une opportunité précieuse : bénéficier d’un accompagnement rigoureux, échanger avec d’autres porteurs de projets engagés et faire grandir notre vision entrepreneuriale.

D’ici la fin du programme, nous souhaitons finaliser notre première gamme, lancer la production locale, réussir notre campagne de crowdfunding et poser les bases d’un modèle durable, humainement, écologiquement et économiquement.

Une phrase qui vous guide ou vous inspire en ce moment ?

« Le plus grand risque, c’est de ne pas en prendre. » Cette phrase résume notre état d’esprit. Elle nous pousse à avancer, à oser, à faire les choses autrement, avec clarté, exigence et engagement.




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